Liberté d'expression et hop... encore un uppercut !
Nouvelle façon de défrayer la chronique, encore, on s'attaque à la liberté d'expression... Je veux m'exprimer sur cette polémique soulevée par Eric RAOUT à l'égard de Marie N'DIAYE dernier Goncourt en date. Il semblerait que désormais, les écrivains décorés par un prix d'honneur doivent exercer un DEVOIR DE RESERVE ! Quoi ?! Sommes-nous en démocratie ? Mon blog est truffé de petits exemples qui chaque jour écorchent un peu plus notre liberté de penser et d'expression, ce gouvernement cherche à étouffer et à faire taire ceux qui daignent ne plus taire justement leurs opinions sur le Président, le gouvernement et sa politique.Pour avoir regarder quelques reportages sur des pays étrangers (en particulier communistes) cela ressemble beaucoup à ce qui est mis en place : VENERER LE PRESIDENT A L EGAL D UN DIEU, NE JAMAIS CRITIQUER LES ACTIONS GOUVERNEMENTALES, TOUJOURS DEFENDRE PATRIOTIQUEMENT SON PAYS etc... etc...
Si réellement, le Président cherchait à faire vibrer la corde nationaliste et patriotique française, il ne trouvera aucun écho chez moi, ni dans mon entourage et je dirais même que, comme Marie N'DIAYE l'a fait, quand ce Monsieur a été élu, je revenais de Londres et franchement, en lisant le journal je me suis interrogée sur le fait de vouloir rester élever mes petits bouts de chou dans ce pays qui n'a rien de commun avec l'endroit où j'aimerais vivre.
Beaucoup d'entre nous se le disent aujourd'hui, beaucoup d'entre nous se le sont dit à ce moment de "victoire" mais pas assez avant qu'Il ne soit là...
Aujourd'hui, nous subissons les affronts quotidiens d'un pays ultra-sécuritaire qui prend pour cibles ses propres citoyens au nom de leurs idées...
Nous nous sommes appauvris en travaillant plus pendant que les riches se sont enrichis en profitant encore plus de leurs avantages déjà nombreux.
Quotidiennement, la presse relève des promesses non tenues, des démentis et des incohérence verbales d'un jour à l'autre, le mépris du peuple voilà ce qui l'en est.
Monsieur est Tout-puissant et ne s'appelle pourtant pas Bruce mais Nicolas et s'il sent que ses idées, envies ou décisions ne seront pas suivies d'effet, il passe outre la volonté du peuple, puisqu'il considère ce dernier comme abruti, crédule, abjecte et naïf...
Dernier affront en date : LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A ! 76% des français ne souhaiteraient pas se faire vacciner malgré un Ministre de la Santé qui a voulu donner l'exemple, cela n'a pas convaincu et pour cause... La confiance est perdue (si toutefois elle n'a jamais été là) et on préfère prendre le risque d'être contaminée par le virus volatile plutôt que par le vaccin remanié... Sans doute que la prochaine phase sera la menace... et ça a déjà commencé avec la volonté de faire plier les personnels de santé qui font de la résistance... et la phase suivante la terreur... j'imagine que ce virus va s'endurcir au fur et à mesure que les centres de vaccination seront boudés avec l'annonce de plus de morts chaque jour dûs à cette grippe et à des symptômes qui finiront peut-être par rivaliser avec ceux de EBOLA comme l'ironisaient les Guignols de l'Info...Marie N'DIAYE a totalement le droit de dire qu'elle trouve la France de Mr SARKOZY monstrueuse tout comme Eric RAOUT a le droit de penser le contraire et d'ailleurs, on ne peut pas en vouloir à l'écrivain de dire ce qu'elle a dit et de l'assumer puisqu'elle a finalement appliquer le principe de Monsieur Le Président : "La France, tu l'aimes, ou tu la quittes"...
Cette France-là, moi non plus, je ne l'aime pas mais je reste convaincue que je ne suis pas la seule et que donc il reste encore de l'espoir. Cette France là n'est pas le reflet de ce que sont les Français dans leur majorité, elle est seulement le produit d'un nombre de déçus qui ont cru qu'il pouvait y avoir du changement avec l'Homme qui nous gouverne aujourd'hui et qui se sont faits blousés, soit parce qu'ils avaient de petits sentiments envers leurs semblables (ras le bol des immigrés, des assistés, des passes-droits...), soit parce qu'ils avaient envie de changements (valeur travail, sécurité renforcée...).
Aujourd'hui, il y a ceux qui ne se sont jamais laissés bernés et ceux qui regrettent d'avoir été candides et je dirais bien que cela rassemble une majorité de gens qui souhaitent que la France ne soit pas ce qu'elle est aujourd'hui : raciste, homophobe, pétainiste, toujours sexiste, inégale, indifférente et appauvrie financièrement, intellectuellement et physiquement.
