Chronique d'un empoisonnement annoncé...
Je souhaite commencer cet article par un GRAND COUP DE GUEULE !
Comme je l'ai repris dans mon titre, ce qui se passe aux Antilles n'est que trop scandaleux ! C'est Raphael CONFIANT qui le dit dans son livre dont le titre n'est ni plus ni moins que celui que je viens d'utiliser pour mon article.
POur avoir vécu un peu aux Antilles, je sais qu'il y règne une douce humeur, un doux climat et une qualité de vie autre qu'en métropole, je croyais même que la nourriture y était plus saine et voilà que l'information explose : l'utilisation de pesticides mortelles sur les bananes et autres fruits et légumes auraient empoisonné la population locale d'où le développement intensif de cancers en tout genre.
Depuis quelques temps, Doudou me disait bien qu'il trouvait étrange qu'à chaque fois qu'il avait des nouvelles de là-bas, une personne de sa connaissance était atteinte de maladie alors que dans son enfance, cela semblait plutôt rare.
Ce qui me révolte le plus, c'est que comme cela se passe aux Antilles, toute la métropole (surtout les médias et gourvenement) semble s'en foutre.
J'ai entendu à la radio, une antillaise témoigner du fait qu'elle avait entendu parler d'un chargement de patates douces en provenance de Martinique ,déchargé au Havre, qui avait été entièrement détruit car déclaré impropre à la consommation. IMPROPRE A LA CONSOMMATION SUR LE SOL METROPOLITAIN mais pas sur le sol antillais visiblement, puisqu'aucune restriction n'a été établie là-bas, et les légumes se sont vendus sur les marchés. Alors, de deux choses l'une :
- soit, et c'est un scoop, les antillais développent une immunité particulière contre les pesticides
- soit, et cela semble plus probable, que les antillais s'empoisonnent, ça n'a que peu d'importance, de toute façon, ils vivent à 8.000 bornes de la Métropole et ne sont qu'un recueil électoral et tourisitique...
Je suis profondément attristée par ce dédain qu'affiche la Métropole vis à vis des Antilles, même si je sais qu'il existe, car il est vrai qu'on ne parle souvent de là-bas que lorsqu'un cyclone se présente à l'horizon ou bien un tremblement de terre, mais ça me révolte ! Je suis liée par le coeur et maintenant par le sang (grâce à Chouchou) à cette île lointaine qui affiche tant de richesses et comment accepter cette réalité si tragique ?
J'avais déjà ressenti cela lors des essais nucléaires de MURUROA, Jacques CHIRAC n'aurait bien entendu jamais choisi de les faire sur les côtes de la Manche, bretonnes ou Atlantique, mais empoisonner des populations du Pacifique, quelle importance : LOIN DES YEUX LOIN DU COEUR !
Je vais conclure là dessus, gorge nouée par l'injustice qui malheureusement, en ce monde, n'est que trop présente et un message pour tous les Antillais :
"T'chimbe bon !"
Comme je l'ai repris dans mon titre, ce qui se passe aux Antilles n'est que trop scandaleux ! C'est Raphael CONFIANT qui le dit dans son livre dont le titre n'est ni plus ni moins que celui que je viens d'utiliser pour mon article.
POur avoir vécu un peu aux Antilles, je sais qu'il y règne une douce humeur, un doux climat et une qualité de vie autre qu'en métropole, je croyais même que la nourriture y était plus saine et voilà que l'information explose : l'utilisation de pesticides mortelles sur les bananes et autres fruits et légumes auraient empoisonné la population locale d'où le développement intensif de cancers en tout genre.
Depuis quelques temps, Doudou me disait bien qu'il trouvait étrange qu'à chaque fois qu'il avait des nouvelles de là-bas, une personne de sa connaissance était atteinte de maladie alors que dans son enfance, cela semblait plutôt rare.
Ce qui me révolte le plus, c'est que comme cela se passe aux Antilles, toute la métropole (surtout les médias et gourvenement) semble s'en foutre.
J'ai entendu à la radio, une antillaise témoigner du fait qu'elle avait entendu parler d'un chargement de patates douces en provenance de Martinique ,déchargé au Havre, qui avait été entièrement détruit car déclaré impropre à la consommation. IMPROPRE A LA CONSOMMATION SUR LE SOL METROPOLITAIN mais pas sur le sol antillais visiblement, puisqu'aucune restriction n'a été établie là-bas, et les légumes se sont vendus sur les marchés. Alors, de deux choses l'une :
- soit, et c'est un scoop, les antillais développent une immunité particulière contre les pesticides
- soit, et cela semble plus probable, que les antillais s'empoisonnent, ça n'a que peu d'importance, de toute façon, ils vivent à 8.000 bornes de la Métropole et ne sont qu'un recueil électoral et tourisitique...
Je suis profondément attristée par ce dédain qu'affiche la Métropole vis à vis des Antilles, même si je sais qu'il existe, car il est vrai qu'on ne parle souvent de là-bas que lorsqu'un cyclone se présente à l'horizon ou bien un tremblement de terre, mais ça me révolte ! Je suis liée par le coeur et maintenant par le sang (grâce à Chouchou) à cette île lointaine qui affiche tant de richesses et comment accepter cette réalité si tragique ?
J'avais déjà ressenti cela lors des essais nucléaires de MURUROA, Jacques CHIRAC n'aurait bien entendu jamais choisi de les faire sur les côtes de la Manche, bretonnes ou Atlantique, mais empoisonner des populations du Pacifique, quelle importance : LOIN DES YEUX LOIN DU COEUR !
Je vais conclure là dessus, gorge nouée par l'injustice qui malheureusement, en ce monde, n'est que trop présente et un message pour tous les Antillais :
"T'chimbe bon !"