Le jour d'après...

Voilà le drôle de titre du film que nous avons vu. Après quoi ? Je me demandais bien...
En dehors de la réalisation d'un film catastrophe comme savent bien le faire les américains et de la petite histoire père/fils pour donner un peu de relief humain, on se retrouve face à une Nature qui décide (enfin) de reprendre ses droits et de glacer la moitié nord de la planète en quelques jours...
Ce scénario est-il envisageable ?
Je ne sais pas.
Avec toutes les alarmes écologistes des uns et des autres, sans doute, pouvons-nous croire qu'à un moment donné, l'humain se trouvera confronter à cela.
Faut-il prendre ce film comme une de ces alarmes ? Dans le fond, peut-être. Toutefois, même si une partie d'entre nous est bien consciente que nous courrons à notre perte en continuant à manipuler, user, assécher, transformer les ressources naturelles, que certains peuples en subissent déjà les conséquences, l'autre partie d'entre nous continue à jouer les égoïstes, à ignorer les alarmes au profit d'une équilibre économique.
Alors, faudra-t-il sans doute qu'on soit frappés de plein fouet par une grande catastrophe pour que, si on survit, les choses changent réellement et profondément ?
En attendant ce jour d'après... on fonce vers un destin prévisible, gonflés d'orgueil, s'imaginant avoir dompter la Mère-Nature qui nous a façonnés.